C’est l’hiver, le froid est là, mais à l’heure où les prix de l’énergie sont toujours élevés, comment concilier confort, tout en maîtrisant sa facture énergétique ?
Au bureau, comme à la maison, il s’agit de faire preuve de sobriété énergétique : notre Energy Manager vous partage 3 bonnes pratiques…
Maîtriser sa facture c’est possible grâce à la sobriété énergétique ?
En hiver, la facture est principalement impactée par le chauffage. Il représente 50% des consommations dans un bâtiment tertiaire.
Pour la maîtriser, il s’agit de faire preuve de mesure. L’Ademe, l’agence de la Transition énergétique, recommande une température de consigne comprise entre 19°C et 21°C dans un bâtiment de type bureau occupé. Idem dans votre séjour, une fois de retour à la maison. Pas besoin de régler le thermostat au-dessus : si vous trouvez que c’est un peu juste, enfiler un pull plus chaud ou utiliser un plaid permet d’améliorer son confort, sans alourdir sa facture.
La température ressentie dépend aussi du niveau d’hygrométrie dans la pièce. L’inconfort pour les usagers apparaît lorsque l’hygrométrie relative descend en dessous de 35% ou est supérieure à 65%. Avec un taux d’humidité élevé, on aura tendance à augmenter la température de consigne (surconsommation d’énergie). Il est donc conseillé de ventiler la pièce en aérant même en hiver. Sans oublier bien sûr d’éteindre le chauffage lorsque les fenêtres sont ouvertes. Et en plus, c’est bon aussi pour laisser échapper les polluants, car cela fait entrer de l’air neuf à l’intérieur de la pièce.
La règle d’or est de bien programmer le thermostat ?
Oui, il faut bien penser à régler le thermostat pour diminuer la température de consigne lors des périodes d’inoccupation, ce que l’on appelle un réduit pour la nuit ou le w-e par exemple lorsque le bâtiment est vide.
La consigne sera alors de 16°C. Et si le bâtiment reste inoccupé pendant plus de 48h, la température peut même être abaissée à 8°C seulement.
Avec le chauffage, 1°C de consigne de température en plus induit une surconsommation de 7% par degré augmenté. Il est important de mesurer la croissance exponentielle de cette surconsommation : Si je règle la température à 23°C, la consommation augmentera de 7% par rapport à 22°C, mais de 31% par rapport à 19°C.
Attention également, à ne pas obstruer les radiateurs, en le transformant par exemple en étagère pour y entreposer des affaires.
La présence d’obstacle sur le trajet du flux d’air empêche sa bonne diffusion qui, pour être compensée, provoquera des surconsommations et de l’inconfort pour les occupants.
L’éclairage est l’autre poste de dépenses énergétiques en hiver ?
Les jours diminuent et l’éclairage constitue donc un poste énergivore dans les bureaux en hiver. Heureusement des solutions existent pour être plus sobre dans ces consommations énergétiques.
D’abord, le remplacement des luminaires anciens par des équipements plus performants (de type LED).
Ensuite, le pilotage de l’éclairage qui est crucial pour réduire la facture d’énergie :
Quand elles ne possèdent aucune régulation, certaines zones pas toujours occupées sont susceptibles de rester allumées en permanence, alors que l’éclairage n’est pas requis. C’est le cas par exemple pour ces espaces :
- Sanitaires
- Halls d’entrée
- Circulations intérieures
- Salles de détente et cafétéria
- Salles de réunion
Dans ces locaux, on peut mettre en œuvre des pilotages pour limiter l’éclairage uniquement lorsqu’il est nécessaire :
- Détecteurs de mouvement : l’éclairage ne s’allume que lors du passage d’un utilisateur.
- Minuterie : elle permet, après allumage automatique, de couper l’éclairage automatiquement après une certaine durée.